JAMAIS
Je ne pensais jamais pouvoir changer
puis j'ai croisé ton regard à faire pâlir ma destinée
admirer ton esprit assoifé
artiste de la rue
j'ai une vue
imprenable sur la table de tes pensées
l'escalier de tes idées
je ne pensais jamais pouvoir changer
séducteur, manipulateur, enjôleur
mon coeur était un mur de peur
de Berlin j'ai construit le refrain
belle aux yeux de satin
tu as réussi à ranimer ma vie
emprisonné dans une rivière de pluie
j'ai vu cette tristesse émaner de ton phrasé
cette forme incroyable de beauté
glissé dans les arcanes de mon passé
cela ma remémorer mes instants d'émotions
cette déraison qui habitait jadis mon cerveau
cette gravure d'émotion glissant sur mes mots
j'ai vu ta gestuelle sensuelle
se glisser au creux de ma prunelle
ce tableau façon Picasso
cette couleur mate de peau
le cubisme de mes mots
J'aimerais tant être Mirabeau
je ne suis qu'un oiseau
perdu sur les rives de la contemplation
puis j'ai rencontré une note de violon
ta présence m'enivre
bateau ivre
j'étais perdu sur les rives
je n'arrivais pas à vivre
perdu dans mes mensonges
morose semblait ma prose
puis tu as suscités autre chose
tel un électrochoque sur mes neurones
je suis descendu de mon trône
regardant mon âme de fantôme
devant un miroir atone
je n'ai vu que des larmes
un être sans charme
ou le mal du vacarme
un démon dénaturait mon esprit
une pulsion guidait ma vie
d'aventures en aventures
je suis devenu une ordure
dure est le monde de la nuit
pire est de se retrouver au fond du puits
un univers d'apparence
ou seul compte l'abscence de sens
dans les méandres de la nuit
oubliant ma poésie
et le romantisme de la vie
Seul ma muse m'a fait changé d'avis
ou l' apologie d'une autre forme de vie
je suis une vague sur lequel coule l'espoir
de ne jamais se dire au revoir
te quitter est si dure
depuis que je t'ai montré mes blessures
un murmure vogue dans les ténèbres de ma mélancolie
celui d'une meilleur vie en ta compagnie
candeur tu berces ma mélodie
un café dans un bar égaré
le vent glissant sur du papier
une terrase où se prélasse les mots
l'inspiration exacerbé
grande et ennivrante
ma plume chante
bercé par ton regard
il se fait tard
je tisse quelques vers à ta gloire
le monde est une foire
tu es si rare
ta grandeur m'étourdit l'esprit
ta finesse exhorte ma poésie
ta blondeur ranime ma vue
jadis perdu dans le superflu
depuis que j'ai quitter tes bras
je sais que la vie est un gigantesque aléa
une nuit sans toi
c'est comme perdre la foi
désaroi face à la solitude
bienvenue dans le silence de la lune
seule ma plume t'habilles de mots
t'ausculte tout là haut
tu es la dénomination de mon amour
celle a qui je fais la cour
la lumière ne quitte plus mes vers
depuis que j'ai contaminé l'être chêre
par mon coté sincère
mon arrogance m'a quitté
depuis que tu m'as enlassé
grâce à ce zeste de sensualité
ces moments passés a rêver
d'une vie entrelassé
une fontaine coule au coin de mon regard
de peur de ne jamais te revoir
tu irrigues mon coeur tard le soir
homme de passion
artiste sans maison
parfois je suis si las
seul ton regard ravive la glace
tu es ma plus grande faiblesse
douce déesse
blessé à l'idée que nos chemins pourraient
un jour se séparer
j'ai décidé de faire de nos vies un rêve étoilé...