JE TE DETESTE.
Je te déteste
je t'aime
j'aime te détester
j'aime t'apprivoiser
la réalité c'est que je suis un animal assoiffé
un être qui n'a pas atteint son apogée
un homme tétanisé
tu as su percer le ciment de mon cœur
peu a peu devenu une fleur
un homme avec ses peurs
je ne suis qu'un satyre
capable du pire et même de faire rire
je respire par les mots
je suis un être plein de contradictions
je te déteste
je t'aime
j'aime te détester
j'avance à pas masqué
je suis de ceux qui ne renoncerons jamais
imparfait, je suis parfois si laid
tu es la seule à apaisé la rage qui m'habite
je vie dans la fuite
je ne suis qu'un homme
un tome de plus sur une pile de livre
je livre mes tripes acide
dans un livre obscure
je livre mes entrailles sur chaque pages
parfois je sens la mitraille de mes maux
déposé sur mon front
parfois je sens l'amour de tes mots
glissé dans le creux de mon oreille
tu es l'étincelle qui fait vibrer ma plume
l'iris qui me permet de voir la réalité de ce monde posthume
lorsque naguère je déformais les traits des reflets de notre société
emprisonné dans mon monde paranoïaque
maniaque des vers je suis avant tout un aphrodisiaque
j'erre dans le zodiaque
une folie m'habite à chaque instant
je peux sombrer dans le néant
glorifiant le présent, je suis dorénavant un homme allant à contre courant
je déteste la société et tout ces préjugés latent
j'aime la voie lactée et son silence conscient
et tout ces gens qui tel des montons montre du doigts
sans parfois savoir pourquoi
je suis différent
je ne suis pas le vent
j'avance sur terrain glissant
devant l'édifice de ce vice
face aux vicissitudes de mon esprit
j'écris des poésie pour faire sortir de mon âme ces larmes qui ne sortent pas
j'attends que résonne le la
le mariage de mes mots n'a qu'un seul but
comme cette flûte qui hurle son amertume
enfin délivré de cet enclume
il s'agit d'une lutte contre moi même
l'obscure clarté c'est se battre contre ses préjugés
sans cesse s'élever
progresser vers la sainte trinité
l'obscure clarté c'est posé mon regard sur la fille de velours
découvrir tout son amour
du haut de ma tour
j'observe le monde
j'envoie des ondes
du haut de ma tour
je perçois tout ces cris au secours
et l'état qui ne fait rien
juste quelques desseins malsain
je suis un milliardaire de la pensée
depuis que tu a attisé ma destinée
ma pauvreté matérielle est transfigurer par la richesse de mon allégresse
sans cesse j'apprends
toujours à contre courant
un jour je rentrerais dans le moule
la mort ne sera pas loin
un jour je rentrerais dans le moule
lorsque je n'aurais plus faim
lorsque tu seras parti au loin
je suis la pluie de la mélodie
la symphonie de la survie
je suis un livre ouvert
j'erre dans ma sphère
toi l'être chère
je suis la fin du monde
en quelques secondes
je suis un être a part
un concentré d'art
un phare tapissant de l'espoir
j'aime te détester
tu es mon apogée
le soleil de ma pensée
le rideau de mon esprit s'est ouvert
depuis ce jour ou tu as pénétrer ma chair
je suis une orgie électrique
un homme mélancolique
mes vers satiriques
n'ont qu'un seul but
attirer ton attention
toi la muse qui inspire mes créations
je te déteste
parce que tu es ma plus grande faiblesse
toi petite déesse
laisse moi te guider vers d'autres rivages
je te guiderais dans les nuages
entre poésie et nostalgie
entre peine et espoir
il n'est jamais trop tard
je te déteste
je t'aime
j'aime aiguiser ta curiosité
ta sensibilité me touche tant
j'ai pas toujours le mot juste
j'ai pas toujours le ton opportun
mais sache que tu es mon plus grand dessein
je dessine tes traits dans d'habiles versets
je déverse mes vers sur ta chair
j'erre dans ton regard
je vois parfois à travers toi
tel un miroir
un tiroir dans lequel habite mes poésies
un nénuphar, où l'art dans le fond de ton regard
je t'aime tant
je te déteste autant
je suis le vent caressant le néant
je suis une poussière d'étoile
un homme levant le voile
une toile sur laquelle est gravé notre amour
notre parcours entre distance et retrouvailles
entre espoir et noirceur
irrésistible candeur
l'empire est mon esprit, pour toi j'ai changé de vie
j'étais quelque part perdu sur le banc de la lune
puis tu as su me sortir du silence des dunes
j'ai fait sortir mon amertume
grâce à ma plume
je te déteste
je t'aime
j'aime te détester
j'aime te contempler dans le creux de tes yeux apprivoisés
un lac sur les rives de mes paupières coule
à chaque fois que l'on se quitte
bientôt l'on ne se quitteras plus
sache que tu sera toujours la bienvenu
pour balayer le superflu de mon écriture
j'ai fini de jouer les durs
j'ai gravé dans la roche notre amour
je cour tout les jours à sa rencontre
ceci n'est pas un conte
je te déteste
je t'aime
j'aime te détester parce que tu es ma plus grande faiblesse
celle pour qui je pourrais perdre ma tête
ma raison
je vivais dans une fiction, victime d'altération mentale
puis ton aura a brisé les chaines de cette maladie qui m'emprisonnait
dorénavant ma folie se conjugue à l'imparfait
je ne suis fait que de vers
j'erre dans la sphère de ta chair
parfois je vocifère
mais sache que tu sais toujours me ramener sur terre
je t'ai confié le ministère de mon cœur
l'administration de mon cerveau
pour toute ces raisons
je te déteste
je t'aime
j'aime te détester
te regarder tard le soir lorsque tu dors
l'or de ton regard je le connais bien
il a su chasser le venin de mon destin
j'étais dans ma pierre tombale
victime d'un mal être mentale
j'étais allongé dans mon cimetière de vers
las, j'attendais la lumière
puis tu es entré dans mon ministère
depuis j'ai gommé mes vers amers...
Florent.